Si tu dois être bourré, ne le sois pas tout seul || HAKARY
Mary Bloodworth
♠ AD ASTRA PER ASPERA
HOMINUM REVELIO ϟ
Statut du sang : Sang mêléeMessages : 257Date d'inscription : 30/11/2015Localisation : Dans ma tête
Ҩ Si tu dois être bourré, ne le sois pas tout seul || HAKARY Ҩ Lun 30 Avr 2018 - 21:31
Si tu dois être bourré, ne le sois pas tout seul
Hakan & Mary
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Mary rangeait ses dossiers, glissant les feuilles de papier soigneusement classer dans un tiroir de son bureau en chêne, recouvert d’une couche de vernis donnant à l’office une apparence brillante et douce au toucher. Elle le referma soigneusement, verrouillant le tout d’un coup de baguette quand quelques coups secs furent frappés à la porte de la petite pièce qu’elle occupait depuis qu’elle travaillait à l’ambassade américaine. Une de ses collègues se tenaient sur le pas de la porte, ses cheveux blonds attachés en une queue de cheval haute quelques peu relâcher après une journée complète de travail. « Hey, on va boire un coup à dix-sept heures trente, tu te joins à nous ? » La Bloodworth accepta avec un léger sourire. Fut un temps, elle aurait sauté de joie à l’idée d’aller boire un verre et de se détendre grâce à l’alcool, laissant son esprit de fêtarde prendre le dessus. Mais depuis la mort d’Anna tout était différent. Cependant avec ses progrès dans le contrôle de son don, la jeune femme reprenait gout à la vie et son ancien caractère plus enflammé et vindicatif revenait à la surface. Elle se retrouvait petit à petit et cela lui faisait le plus grand bien.
Sa collègue la laissa terminer ce qu’elle avait à faire et Mary pu nettement entendre, le soupire d’agacement de sa jumelle. « Quoi ?! J’ai plus de devoir ! On est plus à Salem ou à Dursmtrang ! Lâche-moi la grappe et laisse-moi vivre ma vie ! » Si leur relation de vivante – morte c’était quelque peu améliorer ses dernières années, une vive tension persistait entre les deux sœurs. L’une voulant la paix, l’autre voulant le contrôle. Cela créait des étincelles et des disputes qui parfois n’éclatait pas au bon moment ni au bon endroit. Elle n’avait pas encore le contrôle sur sa vision permanente, en dehors de ses phases de sommeil où Anna ne pouvait avoir de l’influence. La Bloodworth encore vie, ignora du reste du temps, sa jumelle qui grommelait dans sa barbe inexistence des sermons que Mary ne voulait ni entendre ni écouter.
A trente précise, la jeune femme attrapa sa veste et quitta son bureau pour rejoindre ses collègues à l’entrée de l’ambassade. Ce fut dans une ambiance détendu et joyeuse que le groupe d’américain se dirigea vers l’un des bars sorciers de Sofia. Cela permit à la jolie brune d’oublier un instant sa jumelle, son don et leur problématique de la vie qu’ils vivaient tous en ce moment. Ils se dirigèrent jusqu’à l’allée des trois lunes, l’endroit le plus susceptible de leur fourni l’endroit voulu pour passer une fin d’aprem et d’un début de soirée détendu et insouciant. Ils finirent par entrer dans un établissement et s’installèrent à une table et commandèrent la première tournée. Mary s’autorisa à lâcher le contrôle et à pleinement profiter du moment, laissant apercevoir son grain de folie qui l’avait caractérisé bien des années plutôt.
Mais au bout d’une heure ou deux, elle ne saurait le dire, elle repéra une silhouette qui ne lui était nullement étrangère. Hakan. C’était lui qui l’avait introduite chez les résistants aux régimes. Et il était seule avec sa boisson alcoolisée à broyer du noir. Elle ne pouvait le laisser comme ça. Elle s’excusa auprès de sa collègue, et elle se dirigea vers le jeune homme avec son verre à la main. « Et c’est parti pour un épisode de la défenseuse de la veuve et de l’orphelin ! » « Mais boucle là Anna ! » Arrivé à la hauteur du slave, elle s’assit à ses côtés sans lui laisser le choix. « Bon tu m’excuseras de casser ton ambiance, je m’apitoie sur mon sort et je broie du noir en me bourrant la gueule alone dans un bar. » Mary avait mélangé le bulgare et l’anglais, l’alcool lui embaumant un peu l’esprit, réfléchir dans une langue qui n’était pas la sienne devenait compliqué.
(c) DΛNDELION
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