Ça a toujours été Krista, la préférée. Elle fait tout bien comme il faut, elle. Suivre des règles, rentrer dans des cases, ce n'est pas la tasse de thé de Masha. C'est la tare de la famille, même les résultats qu'elle obtient à Durmstrang font grimacer ses parents, tandis que ceux de sa soeur les rendent horriblement fiers. Masha n'a jamais su à quel point jouer le rôle de la fille parfaite a représenté un fardeau pour Krista, elle n'a aucune idée de tout ce qu'elle a dû sacrifier pour lui permettre à elle d'échapper au contrôle obsessif de leurs parents. Ceux-ci ont toujours essayé d'instaurer une sorte de compétitions entre les deux soeurs, ce qui n'a jamais réellement fonctionné. Krista protège sa petite soeur de l'influence de leurs géniteurs, sans que celle-ci ne s'en aperçoive.
Par fierté, Nyx n'a jamais voulu de l'aide de sa soeur, même quand elle s'est retrouvée à la rue. Krista ne demande qu'à lui porter secours, elle ne cesse de lui tendre des mains que la cadette refuse de saisir. En vérité, l'aînée n'a aucune idée de qui sa petite soeur est devenue, elle ignore qu'elle se fait désormais appeler Nyx et qu'elle a intégré le milieu de la mafia. Il faut qu'il en reste ainsi, car la danseuse lui extorque des informations sur les actions du ministère pour le compte de la Svaboda. Elle se fait manipuler par sa propre soeur, celle pour qui elle a renoncé à sa liberté durant toute sa vie, sans jamais se plaindre, sans jamais rien exiger en échange.
Le fossé se creuse un peu plus à chaque rencontre, pourtant elles ont besoin l'une de l'autre, sans trop s'en rendre compte.  

Eux deux c'était loin d'être une évidence, loin d'être parfait. Lui l'artiste à la dérive et elle la fille façonnée à l'image de la perfection. Et pourtant, de cette image-là, Krista n'en voulait plus. Elle voulait autre chose, apprendre à exister par elle-même plutôt qu'au travers de ce qu'on voulait qu'elle soit. C'est la curiosité qui l'a poussée à visiter ce musée, où elle a rencontré Lucian. Plantés devant le même tableau, ils ont parlé des heures durant de cette passion qu'ils partageaient pour l'art. Il l'a recrutée pour bosser dans sa « galerie », qui n'était encore qu'un entrepôt minable, et elle a investi une somme considérable dans ses projets. C'est grâce à elle qu'il a pu aménager sa galerie, il lui doit beaucoup et il aurait aimé pouvoir lui rendre la pareille. Hélas, Krista a été contrainte de faire un choix entre vivre de sa passion ou mener la vie que ses parents ont rêvée pour elle. Ce n'est qu'en la laissant s'en aller que Lucian comprit qu'il ressentait peut-être plus pour cette fille qu'il ne voulait bien l'admettre. Quelle importance à présent, puisqu'elle est partie.  Ils ont failli se revoir à de nombreuses reprises, car Krista, nostalgique, passe souvent devant la galerie en ne sachant pas vraiment si elle espère l'y croiser ou non. La vérité, c'est qu'elle est terrifiée de se rendre compte qu'elle a fait le mauvais choix en décidant d'aller travailler au ministère. Et en ne le choisissant pas lui, Lucian.  

Elles se sont connues au fil des réceptions de la haute société sorcière, se sont comprises face à leur besoin de perfection pour leurs familles. Krista n'a jamais eu énormément d'amis, mais Carmen en faisait partie, sans aucun doute. Leur amitié a grandi en même temps qu'elles, entre longues missives et rencontres lorsqu'elles pouvaient se faire. Elles se sont loupées à Durmstrang, mais Krista a tenté d'encourager Carmen, de l'aider à s'adapter à l'institut au travers de ses lettres. Après l'Ox, les choses se sont compliquées, Krista rejoint la milice alors que Carmen fait partie des sang-noirs pourchassés. Partagée entre ses rêves brisées et ce qu'elle doit faire pour satisfaire ses parents, Krista perd quelque peu de vue Carmen... et s'en veut énormément lorsqu'elle réalise que la jeune femme a complètement disparu. Elle se doute qu'elle a dû être capturée par des traqueurs, probablement vendue à l'une des mafias, mais ses recherches n'avancent pas, à sa plus grande frustration. Elle veut retrouver Carmen, la sauver, lui offrir une vie de soit sous la protection du gouvernement ; et si elle doit remuer ciel et terre pour cela, elle le fera.

Elles se sont connues à Durmstrang, bien qu'elles n'aient pratiquement rien en commun : elles ne faisaient pas partie du même clan et leurs caractères étaient parfaitement opposés. Pourtant, Solveig n'a pas pu s'empêcher de remarquer à quel point Krista semblait esseulée et elle a tenté de se rapprocher d'elle. Ce fut une réussite, Sol était l'une des rares - pratiquement la seule - amie de Krista, et elle le lui rendait bien. Si l'une n'était pas douée en société, l'autre n'était pas très douée en cours ; elles se soutenaient, s'épaulaient. A leur sortie de Durmstrang, elles se sont perdues de vue. Ce n'est que récemment qu'elles se sont retrouvées, lorsque Krista apprit qu'une jeune femme du nom de Solveig Mikkelsen n'avait de cesse de s'acharner sur le gouvernement. Ne comprenant pas le comportement de son ancienne amie, la jeune femme décida de la revoir pour tirer cette histoire au clair. S'attendant à un vulgaire malentendu, elle fut bien surprise d'entendre les accusations de Solveig. Une nouvelle fois, elles se retrouvent à l'opposé l'une de l'autre ; mais cette fois-ci, qui sait si elles seront capables de se rejoindre?

Parce qu'il avait besoin d'argent en arrivant en Bulgarie, Stefan s'est introduit chez les Neskov, ayant entendu parler de la réputation de cette fortunée famille bulgare. C'est ainsi que leur histoire a commencé, et rien ne prédisait le coup de foudre instantané qu'ils ont éprouvé ce soir-là, sans oser se l'avouer avant très longtemps. Elle n'a jamais rien dit de cet incident, et lui est venu en aide sans doute au moment où il en avait le plus besoin. C'est grâce à elle qu'il a pris la décision de se racheter pour ses méfaits, et qu'il s'est fait engager au ministère. Peu de temps après, ils se sont enfin avoués leurs sentiments, se sont mariés et ont eu une petite fille, Emilia. L'histoire devrait s'arrêter là, mais hélas le dénouement ne semble pas s'annoncer très heureux ; absorbée par son travail, Leksa s'éloigne, et il ne parvient bientôt plus à la rattraper. Disputes, tensions, ils ont du mal à communiquer, à retrouver leur complicité d'antan. Un divorce aurait même été abordé à plusieurs reprises, bien qu'ils sachent l'un comme l'autre qu'ils perdraient leurs repères s'ils se séparaient pour de bon.

Les gosses de l'ombre, des bas quartiers. Ils ont tout traversé ensemble, des coups du père jusqu'aux sales boulots lorsqu'ils vivaient dans la rue. Skander a toujours été plus impulsif, un peu borderline, sans doute trop abîmé par sa chienne de vie. Tandis que Stefan, qui ne s'appelait pas encore comme tel, d'ailleurs, était le cerveau, celui qui avait les bons plans, les idées qui leur permettaient de gagner de l'argent. Ils s'équilibrent, les deux Blackwell. Jusqu'au jour où Skander blesse mortellement une fille de bonne famille, et se fait arrêter. L'aîné parvient à s'échapper, à se refaire une vie loin de l'Angleterre. Les années passent et le frère prodige réapparaît brutalement dans la vie de Stefan. Encore plus excessif qu'auparavant, plus sombre ; ils ne se ressemblent plus, ou du moins est-ce ce que le 'bulgare' veut croire. Skander joue la carte du petit frère qui a besoin de lui, titillant son instinct protecteur. Et puis la culpabilité, c'est son arme la plus tranchante. Après tout, son frère l'a abandonné, l'a laissé pourrir en prison pendant qu'il recommençait sa vie à l'autre bout du monde. Skander compte bien le lui faire payer.  

Même si Stefan n'est pas celui qui a lancé le sortilège ayant tué Adara, il n'est pas moins responsable de sa mort que son frère. C'est lui le génie derrière chacun de leurs plans, après tout. Elle se fiche pas mal de savoir qu'il a perdu le contrôle sur son taré de petit frère, elle exige qu'il paie, lui aussi. Mais à la différence de Skander, Stefan est rongé par les remords et Adara l'a bien compris lorsqu'elle l'a retrouvé. Nouvelle identité, nouveau boulot, croit-il vraiment pouvoir la duper? Qui pense-t-il convaincre qu'il a changé, lorsqu'il le répète sans cesse à la revenante? Adara sait tirer profit de sa culpabilité, et elle n'hésite pas à le faire chanter, menaçant de révéler sa vraie identité et sa connexion avec son assassin. Elle le tire vers le fond, d'où pensait avoir réussi à s'extirper.

Lorsque Desislav a remarqué que quelqu'un, tapi dans l'ombre, pointait sa baguette d'un air menaçant droit sur Stefan, il n'a pas hésité une seule seconde avant d'agir. Il lui a vraisemblablement sauvé la vie ; ce qu'il ignorait, c'est que Stefan travaille lui aussi au Ministère, mais à un poste beaucoup plus haut placé que celui du simple archiviste qu'il était alors. C'est donc en guise de remerciement que Stefan a parlé de son exploit à ses supérieurs, et lui a permis de passer les tests pour devenir Auror. Ils sont alors devenus bons amis, mais à présent que Desislav s'est fait virer, ils ne partagent plus du tout le même point de vue. Leurs désaccords les éloignent ; Desislav aimerait forcer son ami à ouvrir les yeux, tandis que Stefan voudrait lui faire prendre conscience qu'il gâche sa vie et ses opportunités d'avenir.   

Echo est le contact privilégié d'Aleks à la Bratva. Dès qu'Echo a besoin de quelques Sang-noirs sans trop se casser la tête, il vient les cueillir dans la cellule d'Aleks contre un peu d'or. C'est évidemment sans compter sur la cupidité d'Aleks qui ne cesse de croître avec chaque victime vendue.

Svetlana cherche desespérément à retrouver son meurtrier dans cette foutue ville. Aleksandar a une formidable réputation de détective privé, et s'il y a une chose qui le motive encore plus que l'or, c'est la façon dont Svetlana s'abandonne à lui. Au rythme de nuits endiablées et de journées passées à traquer l'enfoiré qui l'a assassinée, leur relation profondément malsaine se dessine tout doucement.

Entre Appollonia et Aleks, c'est un jeu de "aurait pu", "aurait du". Dès Durmstrang, c'est une histoire compliquée, interdite. Elle a choisi le bon gars, la bonne famille. Elle a choisi d'abandonner Aleks, celui qui lui promettait plus de danger, plus d'insécurités. Mais pas moins d'amour. Lorsqu'ils se retrouvent à Sofia, c'est lui qui mène la perquisition chez elle, et qui découvre deux Sang-noirs fugitifs. S'il ramène les Sang-noirs, il choisit de ne pas la dénoncer au gouvernement, à condition qu'elle arrête ces activités, abandonnant ainsi une partie d'elle-même. Tout ça leur laisse un goût d'inachevé sur les lèvres.

Il aurait presque pu l'attraper, mais Ebony est plus agile et plus maline que ça. A plusieurs reprises, ils se sont croisés, et à plusieurs reprises elle lui a échappé. Aleks, ça le rend dingue. Pour qui elle se prend, cette petite sang-noir qui se croit meilleure sur lui? C'est sa proie de prédilection, celle qu'il chasse telle une petite souris, et qu'il se ferait un plaisir de dévorer. Encore faut-il qu'il l'attrape ; ce petit jeu pourrait bien très mal finir.

Il a fallu longtemps avant qu'une véritable relation ne se construise entre le père et la fille, avant qu'il ne se rende compte qu'elle est en tous points comme lui. Après l'incident durant la guerre, il la prend sous son aile, lui apprend à surmonter son passé, et a désormais une héritière de qui il est proche. Depuis la mort de son épouse Elia, il la voit en elle chaque jour, et est bien déterminé à la garder près de lui. 

Deklan Levski. Le meurtrier de sa femme. Ca a fait d'autant plus mal que Kovar avait approuvé l'union avec sa propre fille, s'était laissé convaincre du bien fondé de leur relation malgré ses appréhensions. Levski a assassiné Elia, et a pris la fuite. Kovar ne trouvera pas le repos tant qu'il sera encore en liberté, et passe un temps et des ressources déraisonnables pour le traquer. Jusqu'à mettre en danger les relations internationales entre la Bulgarie et la Hongrie, pays d'origine du jeune homme.

Kovar voit d'un mauvais oeil le nouveau ministre et le pacte passé avec la Bratva. Avec Zharka, sur intérêts communs, ils négocient, ils argumentent, ils fomentent un plan pour éradiquer la Bratva, et donner une place plus forte, plus prestigieuse à Zharka. Mais ni l'un ni l'autre ne sont dupes ; leurs intérêts communs, une fois la Bratva partie, ne seront plus d'actualités. Entre manipulation et négociations, c'est un bras de fer qui se joue.

Gabriel et son épouse faisaient partie des agents les mieux entraînés et les plus prometteurs, les plus dignes de confiance qu'ils aient jamais eus à son service. Lorsque Gabriel se fait mordre par un loup-garou en mission, il n'a pas d'autre choix que de le licencier de son service : c'est trop dangereux, il ne peut pas se permettre d'employer une telle créature. Et ce, malgré toutes leurs années de service. Depuis, Kovar tente de trouver une faille, une brèche dans ses obligations, pour sauvegarder ce qu'il reste de la carrière de son ancien agent.

Lilith et son époux faisaient partie des agents les mieux entraînés et les plus prometteurs, les plus dignes de confiance qu'ils aient jamais eus à son service. Lorsqu'il a du se séparer de Gabriel, il garde Lilith près de lui, par confiance, par affection, peut-être. Il est forcé de la surveiller : il les connaît bien, et veut l'empêcher de commettre l'irréparable, l'impossible trahison. Il les a entraînés, il sait que leur travail est trop important, même lorsqu'il semble aller contre certaines valeurs.

Kovar méprise profondément Dragan, qui se pavane comme un paon depuis qu'il maîtrise son pouvoir. Il a tout entendu sur la famille de l'entraîneur, et de ses petites tragédies. Un désaccord entre les deux hommes éclate sur la signification et la mesure du pouvoir : que vaut la force de caractère et la position de Kovar face au pouvoir de l'Ox? Les deux hommes ne pourraient être plus différents. Pour Kovar, Dragan est encore un gamin trop fier qui s'amuse, et Dragan considère Kovar être un vieux conservateur aux beaux jours passés.