Les cris se font entendre du haut des plus hautes tours. Cris de victoire, cris de rage, cris de colère, cris de joie. Cris de haine. Certains pensaient que la guerre serait finie lorsque l’Ox serait enfin trouvé ; elle vient tout juste de commencer. La chasse au pouvoir est terminée ; les gagnants sont couronnés de gloire, et vibrent de l’intense magie qui parvient à peine à se contenir dans leurs veines fragiles. Un nouveau monde commence à se dessiner dans l’ombre, un monde sans place pour les perdants, un monde qui se transformera en énorme cimetière. A l’extérieur de l’école, l’ennemi prend place, avide et cupide, il organise ses propres forces pour attaquer. Il frappera sans tarder, et il frappera fort. Les pensionnaires du château, membres de clan, professeurs, slaves et étrangers, anciens élèves, tous se rassemblent au nom de leur école pour se protéger. Et pourtant, la guerre arrive jusqu’au sein même de leurs rangs ; doucereuse et funeste, à l’image de la jalousie des uns et des autres. La menace ne se trouve pas qu’à l’extérieur, certains portent déjà le drapeau de la haine dans leur cœur, et sont prêts à le faire voler quoi qu’il en coûte.

Une autre déchirure, plus grave, plus mystique, se fait ressentir sur les terres slaves. L’Ox a crée une brèche avec le monde des vivants, et plus d’un défunt est repassé à travers le voile pour finir ce qu’ils ont commencé. Un pouvoir plus sombre est en jeu ici ; ce sont parfois vos pires cauchemars qui reviennent à la vie. Plus que jamais, le danger est présent, et l’avenir de Durmstrang ne tient qu’à un fil. C’est la détermination, le courage et la stratégie qui fera pencher la balance, et chacun d’entre vous a son rôle à jouer. C’est une scène de ballet compliqué, une danse entre la mort et la vie.

Une infâme partie d’échecs est en train de jouer ; c’est à qui sacrifiera ses pions en premier.